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Photo du rédacteurLa plumographe

Une âme rock



En tant que créative, j'ai besoin de modèles et d'inspiration pour travailler, pour avancer, pour créer, cela me galvanise. 24 juin 2023... le groupe Depeche Mode se produit au Stade de France à Paris. J'ai à nouveau 17 ans.


Depuis l'annonce de la sortie de leur dernier album Memento Mori en 2022, j'attends avec impatience celle de la tournée. Je compte les jours, les mois. Comme l'ado passionnée que j'ai été, comme l'adulte tout aussi passionnée que je suis dorénavant.


En 1990, j'ai manqué la tournée Violator qui a marqué un grand changement dans l'orientation musicale de Depeche Mode. Le groupe est alors passé de la New Wave au rock. J'ai longtemps regretté de ne pas avoir vécu cette tournée historique, puis le temps a passé, mes études m'ont occupée quelques années, j'ai eu une vie personnelle bien remplie avec des hauts et des bas, une vie professionnelle prenante, je me suis un peu désintéressée des groupes que j'aimais, j'ai aussi moins couru les salles de concerts. C'est la vie.


Crédits photo : Anton Corbijn


Mais il y a finalement des permanences, et Depeche Mode est un des rares groupes que j'écoute encore, toujours, sans jamais me lasser. Sans doute comme U2. Le rock anglais m'électrise : des mélodies vocales dominantes, des textes recherchés, intimistes, romantiques, des instruments et des frappes puissants, une élégance tantôt mesurée, tantôt déchaînée, l'âme profondément rock de Depeche Mode me touche intensément.


Le groupe a connu des revers, perdu certains membres, et comme le phénix, a su renaître de ses cendres, sans jamais perdre cette âme caractéristique. Car il ne reste que les deux membres charismatiques de la formation initiale de 1980, sans qui Depeche Mode n'aurait jamais pu être Depeche Mode : Martin Gore et Dave Gahan.


Le rock est un genre musical qui me bouleverse, me déchaîne, et m'émeut. Profondément. Passionnément. J'écoute du rock tous les jours, je travaille en musique, cela me permet de garder le rythme. J'ai besoin de ma dose quotidienne. La musique est présente depuis toujours dans ma vie, comme un essentiel. Lorsque je m'entraîne et que je fais mes gammes de calligraphe, je m'amuse souvent à calligraphier des paroles de chanson. C'est une excellente source d'inspiration. Ma plume danse et glisse sur le papier, forme des pleins et des déliés, et vibre à l'unisson avec moi.


Quand Depeche Mode a joué au Stade de France, je n'ai pas pu m'empêcher de sortir ma plume pour calligraphier la set list. Ce n'est peut-être pas un hasard si j'ai calligraphié en anglaise les titres d'un groupe de rock anglais, mélangeant ainsi le classique et le moderne. J'adore le mélange des genres, les contrastes, les frictions. La boucle est bouclée, je m'amuse toujours autant qu'à l'adolescence, mais avec d'autres instruments.


C'est bon d'avoir 17 ans.


Alexandra

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